Les observations suivantes, de JG Aincy et D Legrand, ont été remises le 17/6
:
1) Les
dispositions de protection du végétal urbain constituent une bonne avancée par rapport aux dispositions antérieures.
2) La densification semble conçue pour que la ville reste attractive, sous réserve de l’aspect déplacements (point 5 ci-après)
A noter : l’analyse des sujets 1 et 2 a été faite lors d’un
article antérieur, en
lien.
3) Les demandes d’amélioration sur l’évaluation environnementale qui figurent dans les analyses des services de l’Etat devraient conduire à un état des lieux plus complet et précis, condition du suivi d’impact de la mise en œuvre du PLU (en premier lieu après 6 ans, comme prescrit).
A noter : le nouveau dispositif sur les enquêtes publiques (conf lien) permettant l’ajout de documents en cours d’enquête, le dossier comporte les clarifications,
justifications, projets de modifications de, texte adressés par la Ville à l’Autorité Environnementale suite à ses observations.
4) Le projet d’urbanisation d’une zone inondable « résiliente » (terme ne correspondant actuellement à aucune norme, ni règlementation, ni a fortiori engagement de résultat sur la tenue de la construction / du quartier en cas de crue majeure), outre qu’il est soumis au PPRi, ne devrait être qu’une réserve pour un temps où il ne restera plus d’espace non inondable à urbaniser.
A noter :
- la classification (II AU ) de la zone correspondante (Val Ouest) dans le PLU implique,
outre le respect des dispositions que le PPRi fixera pour celle-ci, une enquête publique avant l’engagement d’une u:rbanisation.
- le sujet de la résilience aux inondations, terme très en vue depuis
l’ouragan Katrina qui a ravagé la Nouvelle Orléans (ruptures de digues…), qui peut s’appliquer à un réseau, un bâtiment, un quartier, concerne la capacité à devenir plus moins vite réutilisable
après une inondation (selon son importance) : voir article,
en lien.
5) L’absence de prise en compte des déplacements dans un PLU communal (aussi longtemps que le PLU intercommunal ne sera pas systématisé) pose aux habitants un problème de fond qui ne peut être évacué : comment apprécier un projet de densification sans information sur les dispositions pour les déplacements qu’il induit ?
Dans le cas du projet de PLU d’Orléans ce sujet est critique car :
- de considérables nouveaux quartiers (dont l’énorme ZAC Dessault au
nord) seront desservis par les axes, RD2020 – mails – av Jean Zay / Droits de l’Homme, interconnectés par des mails qui constituent une nationale de fait (ce que souligne l’analyse du Préfet),
dont la saturation et la pollution générée sont notoires,
- il est prévu le
long de ces axes l’ajout de quantités considérables de nouvelles constructions, en particulier de bureaux, qui y augmenteront leurs circulations,
- l’objectif de réduire les flux sur les mails pour recoudre la ville est contradictoire si un contournement d’Orléans n’est pas créé.
Une étude sur la circulation ayant été annoncée par la Ville d’Orléans, il y a lieu de spécifier que la mise en œuvre de ses conclusions conditionne la densification définie dans le PLU.
Ce point a fait l’objet d’une proposition antérieure, qui a semblé bien accueillie par la Ville, nous proposons que sa position formelle sur ce sujet puisse être fixée dans les attendus du PLU.
A noter : ce sujet a fait d’un courrier à la Ville, suivi d’un échange.
Il reste peu de jours avant le 21/6 à ceux qui souhaitent consulter le dossier et faire des observations !
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